Charlotte Rondard

Œuvre originale “Sans titre 1” – Charlotte Rondard – Peinture

1000,00

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Œuvre originale signée et numérotée délivrée avec certificat d’authenticité

2017

Peinture acrylique sur toile en 114 x 195 cm

Œuvre d’art contemporaine – Peinture

Les réalisations que présente Charlotte sont généralement des dessins aux feutres peintures et des peintures à l’acrylique sur toile. « Je n’ai pas de projet au sens propre, mon projet se trouve dans mes peintures, et mon travail n’est pas intellectuel. Je pars parfois d’un dessin, issu de mon imaginaire, mais il n’est qu’une excuse pour ensuite me laisser aller à une exploration intime. Je me laisse submerger et raconter une histoire qui me dépasse. Je rature, je reprends, jusqu’à ce qu’un instant « t » mystérieux, je crois avoir trouvé et répondu à l’exploration de la toile sur laquelle je travaille.
J’essaie au travers du vide de la feuille ou de la toile blanche de dialoguer avec mon inconscient ou au moins avec mon imaginaire; c’est dans la recherche d’une histoire de mon intime que se situe mon travail.

Les supports m’ont aidé dans ce passage, mon intime a pu s’exprimer de manière supportable, pour moi, grâce aux divers supports que j’ai pu utiliser.
L’argile au début m’a autorisé à « tricher », mes angoisses trouvaient un exutoire, je les lâchais en tapant, en façonnant la terre par des gestes qui me défoulaient, me libéraient !… Au début elle m’a fait faire des choses simples puis, petit à petit, un monde en est sorti que je me suis autorisé à rêver en plus grand, plus complexe.
Mon imaginaire se déployait dans un dialogue avec la terre. Elle me rassurait, m’accueillait, me réconfortait, m’apportant une certaine liberté car sans trop de jugement… dans un geste primitif, originel. Puis j’ai eu besoin d’essayer d’autres support, de changer l’interrupteur qu’était la terre ne me suffisait plus.

En réalisant des travaux en terre mon imaginaire voulait se déployer, j’ai ressenti fortement le besoin de changer de support, de médium pour que mon imaginaire, lui aussi, continue à se développer. J’ai commencé alors à oser repenser à la peinture, cet idéal créatif, qui m’a fait « entrer » un peu plus dans le monde artistique.
Les contes aussi m’ont beaucoup aidé dans le processus de la recherche de l’imaginaire, leurs thèmes me parlaient de ce que j’avais envie d’explorer de manière intuitive, inconsciente.

Ce qui a été le déclencheur le plus fort est sans doute le besoin de créer au-delà de la peur et du jugement. Un besoin de sortir les angoisses, les peurs, les colères, hors de soi pour qu’elles deviennent vivables je les ai sans doute sublimées…
La rencontre de ce besoin inconscient de créer et d’un support, au départ un peu accueillant, m’ont permis d’ouvrir les portes de mon imaginaire et d’un travail artistique en partageant une expérience intime avec le monde extérieur. »